Les étudiants gabonais en Afrique du Sud, réunis au sein du collectif des « Premiers étudiants gabonais en Afrique du Sud » sont récemment montés au créneau pour dénoncer ce qu’ils qualifient de «scandale financier à la paierie de l’ambassade du Gabon en Afrique du sud sur la gestion du dossier assurance des étudiants gabonais boursier».
Dans un courrier adressé au président du conseil d’administration de l’Agence nationale des bourses et stages (ANBS), Jean François Tardin, le collège des Premiers étudiants Gabonais en Afrique du Sud, a tenu a mettre la lumière sur «la gestion illicite et désastreuse du dossier assurance au compte de l’année académique 2011 des étudiants boursiers gabonais par la paierie de l’Ambassade du Gabon en Afrique du Sud via son responsable Olivier Pandza».
«En effet, relativement à la décision prise par l’ancienne direction générale des bourses et stages en début d’Année 2011 qui caractérisait d’assurer les étudiants gabonais à distance via la Société d’assurance OGARVIE, les étudiants ont éprouvé plusieurs difficultés de s’enregistrer formellement auprès des différentes structures universitaires», déclare le collectif.
«Après plusieurs recours auprès de la hiérarchie de la direction des bourses et stages suite a cette décision peu confortable, les acteurs de cette décision rebroussaient chemin dans l’optique de satisfaire les attentes des étudiants», fait remarquer le même collectif.
Toute fois, après résolution du problème, cette direction générale prit l’engagement de couvrir chaque étudiant à hauteur de 500 000 Fcfa, soit 7 900 rands pour les 12 mois de l’année. Mais, à la grande surprise de ces étudiants, «les lettres d’assurance reçus par chaque étudiant stipulaient en des termes clairs et simples que chaque étudiant a été assuré non seulement à hauteur de 170 000 francs CFA, soit 2 664 rands à raison de 444 rands par mois en 6 mois, notamment de Juillet a Décembre 2011».
«Dès lors, pourquoi Olivier Pandza en collaboration avec le président sortant des étudiants gabonais de Johannesburg, Jean Armel Essiane Edzo, ont-ils de manière unanime et égoïste décidé d’assurer les étudiants pour 6 mois au lieu de 12 mois ? A hauteur de 170 000 FCFA au lieu de 500 000 FCFA. Où est passé le reste de l’argent ?», s’interrogent les étudiants gabonais boursiers de l’Afrique du sud.
Selon le collectif des étudiants qui estiment être lésés, les signes extérieurs de richesse des personnes citées plus haut, seraient dus au détournement des frais d’assurance des étudiants boursier gabonais d’Afrique du sud. Ces signes d’opulence se caractérisent par des nouvelles possessions luxueuses. Notamment, pour Olivier Pandza, l’acquisition d’une Mercedes haut gamme dès son arrivée en Afrique du Sud, et pour Jean Armel Essiane Edzo l’achat d’une voiture de marque Volvo.
Cette situation suscite de nombreuses difficultés pour les étudiants, notamment au niveau des inscriptions au sein des universités sud africaines, qui conditionnent l’enregistrement dans leur structure à la garantie d’assurances des éventuels postulants. A l’effet de quoi, le collectif a sollicité de «manière rigoureuse et dans l’optique de la politique de l’émergence, qu’un audit soit fait dans un délai d’un mois afin que (les coupables) répondent de leurs actes devant la Loi».