Le Président gabonais Ali Bongo Ondimba, qui en 2010 avait pris la décision d’interdire toutes les exportations du bois en grumes, peut se réjouir de cette décision qui s’est avérée salutaire pour la filière locale du bois. En effet cette réforme qui n’était pas apprécié par tout le monde dans le temps, a permis l’accroissement en deux ans de la part de la filière bois au Produit Intérieur Brut (PIB) du pays, le faisant passer ainsi de 4 à 5,2%. Une information révélée par le directeur général de l’économie et de la législation fiscale, Hamidou Okaba.
Ainsi cette mesure a notamment permis de stabiliser les produits industriels de ce domaine économique sur le plan national, alors qu’avant le Gabon ne faisait que commercialiser vers le marché international ses ressources naturelles à l’état brut. Le programme « Gabon Emergent » par ses plans directeurs favorise et encourage une émulation intéressante de la sphère économique, et permettant par la même occasion de privilégier la transformation locale pour accroître la croissance économique du pays. Le Gabon par cette expérience vient probablement de se soustraire à cette habitude « africaine » d’exporter des ressources naturelles non valorisées, sans valeur ajoutée. Ce système économique bien qu’il enrichisse un peu, est loin d’être une solution optimale pouvant favoriser la croissance économique.
Gouvernement, opérateurs économiques, et populations, tout le monde a pu bénéficier de diverses manières des retombées positives de cette mesure qu’on aurait pu qualifié de coercitive. Aujourd’hui même le nombre d’emplois a augmenté de façon substantielle, et la demande locale est toujours aussi importante.
