Initié en lors du Conseil des ministres délocalisé d’Oyem en 2010, dans le but d’impliquer les compatriotes dans ce secteur aujourd’hui en grande partie aux mains des expatriés, sa mise en œuvre n’a toujours pas vu le jour, comme plusieurs autres décisions prises en Conseil de ministres.
Une décision qui avait fait naitre un sentiment de fierté nationale chez les familles gabonaises. Mais seulement près de trois ans après, sa mise en œuvre tarde toujours à avoir le jour, d’ailleurs comme cette décision instruite par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, (que à chaque contrôles des agents de police doit avoir son matricule, malheureusement sur le terrain ce n’est pas le cas).
A la recherche des causes de cette situation, les principaux parties prenantes au projet se sont expliquées. Jeune entrepreneur gabonais, Emmanuel Nzue dit que le projet est né au moment ou la campagne électorale pour la présidentielle de 2009 battait son plein.
Tel qu’il avait été présenté, le projet de gabonisation de la profession de conducteur de taxi devait fonctionner sous la forme d’une coopérative, avec un système de gestion à trois volets : le premier avec des mouvements associatifs légalement constitués, pour se porter garants des personnes formées.
Le deuxième concernant les entrepreneurs, c’est-à-dire des personnes qui veulent augmenter leur parc automobile. Le troisième avec des particuliers capables de prendre une traite et d’effectuer ensuite le remboursement.
La finalité : faire en sorte que chaque personne formée finisse par devenir propriétaire de son propre véhicule, au bout de quelques mois. Il a fallu, précise Emmanuel Nzue, un an et deux mois après (novembre 2009-décembre 2010) pour emmener le gouvernement à en voir le bien fondé.
Aujourd’hui, les chauffeurs taxi expatriés pendant les conversations disent ‘’en 2010 la chanson des gabonais bientôt la gabonisation de la profession de conducteur de taxi, mais aujourd’hui ou nous en sommes ?! Si ce n