Dans le cadre des activités relatives à la réforme de l’audiovisuel, de la cinématographie et de la presse écrite au Gabon, la commission en charge de faire ce travail a procédé dernièrement à Libreville, à la restitution des actes et conclusions au Gouvernement gabonais, via le Ministère de la Communication. A-t-on constaté.
A en croire le président de ladite commission, M. Léon Akué Ovono, au regard des imperfections décelées à la loi actuellement en vigueur, sa révision s’est « apparentée à une refonte pure et simple ».
Le code de la communication revu, laisse selon lui, un peu de place à toutes les composantes de la communication au Gabon, en mettant en place un « vrai cadre » de travail qui permet à chacun de « trouver sa place ». L’une des grandes innovations, a-t-il poursuivi, c’est que chaque professionnel « trouve sa place » et peut travailler dans « un cadre où il peut s’exprimer du mieux qu’il peut par rapport à son talent ».
Et d’ajouter que le Gabon a pris le devant pour pouvoir introduire déjà dans le code les éléments sur la filière législation. Etant entendu qu’au niveau de l’Union Africaine (UA), il y a des lois types sur la filière législation, sécurité, transaction électronique et les données à caractères personnels qui sont en train d’être élaborés.
Et qu’au cours des travaux, ils ont pris en compte un pan très important qui est la communication numérique, qui a vu l’introduction dans la loi, du concept de la filière législation. Ainsi, désormais les filières journalistes, publicistes et bien d’autres disciplines qui tournent autour de la législation sont définis.
En effet, la quasi-totalité des 229 articles ont été réécrits, de nombreuses dispositions ont été également soit créés, soit supprimées ou déplacées, pour des raisons de cohérence et d’un meilleur cadrage. Aussi, le projet compte en tout 235 articles, soit six de plus que la loi en vigueur.