Quelques jours après la fin de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a renoué avec ses démons : les coupures et les délestages.
Depuis près d’un mois, la capitale gabonaise n’avait enregistré aucun délestage notable. Une situation améliorée que les populations ont attribué au souci de rectitude nécessaire à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Gabon.
Mais, deux semaines seulement après la fin de la compétition, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) est retombée dans ses travers. En effet, les 20 et 21 février derniers, Libreville a été marquée par des délestages intempestifs dont une coupure générale d’électricité sur la capitale qui a duré près de deux heures.
Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire des populations pour qui «c’était trop beau pour être vrai !» Des plaintes d’autant plus justifiées que cette situation a causé nombre de désagréments aux usagers.
Un communiqué publié le 20 février, la SEEG explique que «le violent orage qui s’est abattu lundi 20 février à 18H30 dans la zone de Kinguélé Tchimbélé a occasionné la perte de la ligne de transport qui évacue l’énergie de l’usine Tchimbélé-Kinguélé vers la ville de Libreville et ses environs».
«La perte de cette ligne a provoqué la mise hors tension générale de la ville de Libreville et ses environs. La cause à l’origine de cet incident est une décharge atmosphérique dans la zone de Kinguélé Tchimbélé. Les équipes d’intervention mobilisées dans la survenue de l’incident ont procédé à la réalimentation progressive de la clientèle de 19H41 à 21H51», poursuit le communiqué.
Une explication plausible mais qui a eu du mal à passer auprès des populations car, à chaque délestage de cette ampleur, «la SEEG a toujours un alibi». Avec le retour des pluies (torrentielles), ne doit-on pas s’attendre à de telles situations dans les jours à venir ? Le contraire relèverait, à coup sûr, du miracle.