L’année 2012, note le quotidien « L’Union », marque la fin du mandat de certains membres des institutions républicaines telles que le Conseil Economique et Social (CES), le Conseil National de la Communication (CNC) et la Cour constitutionnelle. Une fin de parcours qui pourrait coïncider avec l’arrivée des nouvelles figures au sommet de celles-ci.

Le processus de renouvellement des représentants du CES est bloqué par un recours en annulation introduit auprès de la Cour constitutionnelle par le secrétaire général de la Confédération Syndicale Gabonaise, Martin Allini. Sans cette paranthèse,tous les membres de cette institution, chargé, comme le stipule la Constitution gabonaise dans son article 105, de donner son avis sur les questions à caractère économique, social ou culturel soumises par l’Exécutif, le Parlement ou une autre institution publique, seraient déjà élus.

Le bureau du CES ne sera donc connu qu’une fois ce recours vidé par la plus haute juridiction du pays. Et le Président de la République, conformément aux dispositions constitutionnelles (article 110), sera à même, comme cela semble se profiler à l’horizon, de nommer une nouvelle équipe pour les 5 prochaines années.

La durée du mandat de 9 membres du CNC est de 5 ans renouvelable une fois (article 100 de la Constitution). En mai prochain, tous devront rendre leurs tabliers.

La Cour constitutionnelle dont le mandat de la quasi-totalité des membres, arrive à son terme en décembre 2012.

A travers une nouvelle Assemblée Nationale, l’avènement très attendu, d’un nouveau Gouvernement et les bouleversements en vue au sein des institutions susmentionnées, il devrait entamer une autre ère de son histoire politique/

Deux ans après son accession à la magistrature suprême, Ali Bongo Ondimba a indéniablement ici l’occasion de donner une véritable impulsion, voire un coup de balai, à une œuvre politique qu’il veut à la hauteur des enjeux internationaux de compétence, de performance et de bonne gouvernance. Une vision d’excellence qui passe nécessairement par le choix judicieux des hommes et des femmes à même de pouvoir l’incarner.