La capitale gabonaise, Libreville, abrite mardi le troisième symposium international sur la gestion de l’eau en Afrique et l’utilisation des technologies satellitaires, organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) en collaboration avec l’université de Tokyo.
« Ce symposium, selon les organisateurs, traite de l’utilisation des images satellitaires au service de la gestion des ressources en eaux, l’assainissement, la distribution et la répartition en Afrique », a indiqué Mohammed Bachiri, représentant de l’Unesco résident au Gabon.
« Cette rencontre marque l’agenda africain de l’eau 2012 et constitue une occasion pour réfléchir sur le cycle de l’eau en Afrique, afin d’aboutir à des conclusions qui permettront d’améliorer la gestion de cette ressource vitale et sensible à toute vie », a précisé Charles Ngangoué, représentant du Conseil des ministres africains chargé de l’eau (AMCOW).
Selon lui, le renforcement du dialogue de la politique sur l’eau est une activité très importante, car cela représente à la fois un défi pour l’action collective et une opportunité de rapprochement de la gestion des ressources afin de faciliter l’intégration régionale.
Pour le ministre sortant des Ressources hydraulique du Gabon, Régis Immongault a estimé que ce symposium marque l’engagement du Gabon à faire de l’imagerie satellitaire un outil au service du développement du pays.
Après l’Australie, l’Afrique est la seconde continent le plus sec du monde, avec 9% des ressources renouvelables en eau pour 15% de la population mondiale, selon les statistiques publiées par l’Unesco.