Les femmes rurales gabonaises ont émis jeudi à Libreville, lors des activités marquant la journée internationale de la femme, le souhait d’obtenir auprès du gouvernement des micro-projets dans le secteur d’agriculture.
« Sachant que l’activité agricole est non seulement la principale source de revenu de la femme rurale, et que cette dernière à la lourde charge de nourrir les populations, nous sollicitons les micros projets auprès du gouvernement », a déclaré Marie Pauline Moukala, représentante des femmes rurales.
« Offrir des micro-projets aux femmes rurales est un cadre d’échange et d’apprentissage technique susceptibles d’améliorer leur rendement en matière agricole », a-t-elle ajouté.
« Le gouvernement, par le biais du ministère en charge de la Promotion de la Femme, apportera toujours des réponses pertinentes aux questions des femmes rurales, afin que celles-ci continuent de jouer son rôle », a promis Mme Honorine Nzet Bitégué, ministre gabonais de la Famille et de Fromotion de la femme.
Selon Mme Bitégué, investir dans l’agriculture constitue une priorité qui s’inscrit dans le cadre de la promotion des droits de la personne, et la femme en particulière, afin de lutter contre la pauvreté.
Au Gabon, plus de 80 % des aliments sont produits par des femmes. Elles souhaiteraient qu’une action très particulière soit portée en direction dans ce secteur dont dépend la survie des populations.
Célébrée chaque 8 mars de l’année, la journée internationale de la femme a été commémorée autour du thème « l’autonomisation des femmes rurales : éradiquer la faim et la pauvreté ».