Le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, dans une interview avec Alain Foka de RFI, et diffusée hier sur la chaine de télévision internationale France 24, persiste et signe qu’il n’a « pas de biens en France.
« Je n’ai aucune inquiétude dans la mesure où pour venir chez moi et perquisitionner, il faut que j’ai un chez moi. Je n’ai pas de bien France. Mais bon, c’est le scoop, ça fait bien pour vendre un peu de papier et susciter un peu l’attention, et après on parle des achats de Madame Bongo, et on s’étonne qu’elle ait des cartes de crédit », a déclaré le numéro un gabonais.
Pour justifier les dépenses de son épouse, Sylvia Bongo Ondimba dans un magasin de luxe à Paris, Ali Bongo, en bon avocat, a rappelé que ce n’est pas un crime d’avoir des cartes de crédit ou de dépenser de l’argent qu’on a proprement gagné et qui est le sien.
« Je voudrais vous dire que ni Madame Bongo, ni moi-même ne découvrons l’argent aujourd’hui. Nous avons travaillé. Mon épouse a travaillé plus de vingt ans (…) Tous les gabonais savent que nous avons travaillé. Nous n’avons pas, un jour, débarqué de la lune et découvert l’argent », a soutenu le président gabonais.
Pour lui, tout ceci n’est en fait qu’une campagne pour détourner l’attention des gens.
« Ali Bongo est un personnage public, il est aujourd’hui chef de l’Etat. Qu’on vienne le juger de par son action, et non aller chercher des petits superflus ici et là qui n’ont aucun intérêt à Libreville », a préciser Ali Bongo qui est aussi surpris de découvrir aujourd’hui le nouveau délit de patronyme.
« Apparemment je ne porte pas le bon nom. Si peut être je m’appelais Ali Foka, je n’aurai pas les mêmes problèmes que j’ai aujourd’hui », a déploré Ali Bongo avant d’ajouter qu’il est victime du délire de patronyme.