Les représentants des pays membres de l’Union panafricaine des postes sont réunis depuis hier à Libreville pour faire un bilan à mi -parcours du programme d’activité 2011-2012 de leur organisation, et envisager des perspectives pour chaque comité technique et administratif composant l’institution panafricaine postale.
Une réunion des comités techniques et administratifs de l’Union panafricaine des postes (UPAP) s’est ouverte hier à Libreville, en présence du ministre de l’Economie numérique, de la Communication et des Postes, Blaise Louembé, et de la secrétaire générale de cette organisation, Rodah Masaviru, ainsi que du président directeur général de la Poste gabonaise, Alfred Mabicka. Cette rencontre a pour objectif de permettre aux membres des comités techniques et administratifs de l’union panafricaine des postes de faire un bilan à mi parcours du programme d’activités 2011-2012 de l’UPAP et de dégager des perspectives pour chaque comité technique et administratif.
En effet, à travers cette réunion, les comités vont mener trois jours durant, les études et les analyses de l’environnement commercial des postes afin de relever efficacement les défis et tirer avantage des opportunités. D’après la secrétaire générale de l’union panafricaine des postes (UPAP), nombreux résultats sont attendus des travaux des comités, étant donné que ceux-ci formeront la base de la redéfinition des prochaines stratégies et des programmes de développement de l’institution. Pour le bilan à mi parcours du programme des postes panafricaines, il ressort des explications de Rodah Masaviru que le cahier de charge et le code de conduite des comités ont été redéfinis et approuvés au cours de la réunion de conseil d’administration, en vue d’assurer la focalisation et la recherche de solutions efficaces aux difficultés que rencontrent la poste dans un environnement de la communication désormais régi par les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).
Depuis lors, a-t-elle souligné ,les comités offrent d’excellent services. De même, au cours d’une présentation faite lors de la récente table ronde mondiale tenue à Berne, une contribution à l’élaboration du nouveau système des frais terminaux a été apportée sur la base des contributions harmonisées reçues des pays membres. Concernant les perspectives, l’année 2012 s’annonce critique pour la communauté postale mondiale qui se prépare activement pour le 25ème congrès de septembre et octobre 2012 à Qatar. Selon les explications de la secrétaire de l’UPAP, pour ce congrès l’Afrique a déjà identifié ses priorités pour le prochain cycle, au nombre desquelles se distingue, l’amélioration de la qualité de service, le développement des produits et services électroniques, l’amélioration des infrastructures, le perfectionnement du capital humain et une plus grande sensibilisation à l’environnement socio-économique et climatique.
Par ailleurs, l’Union panafricaine des postes va se focaliser à l’avenir sur l’amélioration durable de la qualité de service pour réaliser sinon même de dépasser la norme mondiales de J+5 à 80 % et de mettre en place un système efficace et abordable de transfert d’argent afin d’exploiter l’énorme marché des services de transferts d’argent demandés par la diaspora africaine. Aussi, a-t-elle souligné un autre aspect également important, le développement du réseau postal tridimensionnel, à savoir les réseaux physiques, électroniques et financiers, conformément à la stratégie mondiale de Nairobi. Le président directeur général de la poste gabonaise, Alfred Mabicka, a pour sa part interpellé les responsables des entités postales panafricaines a se soumettre à la pensée universelle dictée par les institutions internationales que sont entre autres, l’Union Postale Universelle et la Banque Mondiale. ‘’La situation structurelle et financière que traversent nos entités respectives nécessite sans cesse, l’application des stratégies actualisées de la pensée universelle dictée par les institutions internationale qui demandent de relever le défis a partir des moyens moderne électronique de transfert d’argent’’, a t-il souligné.