L’Université Omar Bongo de Libreville est assiégée lundi par les éléments de la gendarmerie nationale, ce qui rend ainsi un climat malsain dans l’enceinte de cette institution, a constaté un correspondant de l’Agence Xinhua à Libreville.
Les étudiants qui observent un mouvement d’humeur ont saccagé le rectorat de l’Université Omar Bongo, faisant trois blessés et plusieurs dégâts marériels. Certains des étudiants ont été interpellés par la police.
Selon les autorités universitaires, la présence des hommes en tenues dans l’enceinte serait d’avorter un mouvement de grève par les étudiants, suite à l’exclusion définitive de huit étudiants par l’université.
Pour les étudiants, le mouvement d’humeur aurait été renvoyé pour une date ultérieure, à cause de la présence des gendarmes.
« Nous nous interrogeons sur la présence des forces armées militaires à l’Université Omar Bongo, sont-ils les nouveaux étudiants voulus par nos autorités ? », s’est interrogé Willy Manguila, représentant des étudiants.
Les protestataires réclament le retour des étudiants suspendus par le rectorat, le paiement sans exclusion des bourses, la levée sans condition de la nouvelle décision rectorale sur les critères d’âge dans l’acquise de la bourse.
L’Université Omar Bongo de Libreville est la plus grande université gabonaise, qui compte aujourd’hui près de 20 milles étudiants répartis dans les différentes facultés.
Au mois de janvier dernier, ils avaient observés un mouvement de grève en brûlant les pneus sur la voie publique. Cette situation a causé l’exclusion des ces huit étudiants meneurs.