Le ministre de la Communication, Blaise Louembe a présidé hier les travaux du Conseil d’administration de l’Agence gabonaise de presse (AGP). Parmi les points inscrits à l’ordre du jour figurent l’ examen et adoption du projet du budget pour l’exercice 2012 dont la validation a été reportée sine dine. Seules les lignes de crédits des salaires de la main-d’œuvre et de l’impression du journal ont été libérées.
L’ordre du jour des travaux du Conseil d’administration de l’Agence gabonaise de presse portait essentiellement sur l’examen et l’adoption du projet du budget pour le compte de l’exercice 2012, le budget d’investissement, de fonctionnement etc. A l’entame des travaux, le ministre de la communication Blaise Louembe a souligné que la direction de l’AGP recevra de la part du Ministère, dans les tout prochains jours une lettre de cadrage qui fixera les recettes et dépenses de cette administration pour un meilleur fonctionnement. En effet, cette rencontre qui a duré près de deux heures d’horloge a permis de passer au peigne fin les maux qui minent l’AGP.
Compte tenu de la nature des échanges houleux entre les responsables de l’AGP, les représentants de certaines institutions et administrations ayant pris part à cette rencontre, le président du Conseil d’Administration M. Blaise Louembe a jugé utile de reporter l’examen et l’adoption du budget de l’exercice 2012 à une date ultérieure. Et ce, au regard de l’absence de certains documents comptable qui retracent la gestion du budget de l’exercice 2011. ‘’Avant de valider le budget de 2012, nous devons d’abord examiner l’exercice de 2011. Seules les lignes de crédits de salaires de la main d’œuvre de l’Agence ainsi que celles de l’impression du journal ont été libérées’’ a indiqué le ministre de la communication Blaise Louembe. Ce report permettra également aux responsables de l’Agence gabonaise de presse de fournir les documents exigés par le ministre de la Communication, qui devra les examiner dans un futur proche lors de la tenue du prochain conseil d’administration. Il a par la suite indiqué que, l’Agence gabonaise de presse est une administration publique qui prend ses marques.
A cet effet, un crédit a été accordé aux responsables de cette administration en vue de l’achat d’un certain nombre de matériels. Pour ce qui est du partenariat qui prévaut entre cette administration et Agence France presse (AFP), celui-ci a souligné que ce lien nécessite une révision eu égard à la caducité des accords. Il est important que ces deux entités doivent mettre en place un partenariat ‘’gagnant gagnant’’.
Larson KOUMBA