Depuis quelques temps, plusieurs quartiers de la capitale gabonaise font face à une insalubrité accrue en raison d’une rotation quasi-inexistante des camions de la société de valorisation d’ordure ménagère (SOVOG), chargée de la collecte d’ordures ménagères dans la ville.
Ainsi, du quartier Baraka, dans le 4ème arrondissement à Akébé dans le 3ème en passant par Nkembo dans le 2ème arrondissement de la capitale, le constat est le même, les ordures jonchent le sol, après avoir débordées des bacs en s’étalant désormais sur de nombreux mètres, le long des routes.
Cette situation gênante, entraîne des odeurs nauséabondes dans ces quartiers de la capitale gabonaise où rongeurs et autres insectes se délectent au milieu d’un paradis d’ordures.
Ce spectacle désolant qu’offre actuellement la capitale gabonaise au lendemain de la CAN 2012 se justifie par l’absence d’un système efficace de ramassage de déchets à Libreville.
Ainsi, cette situation selon un témoin, « peut entraîner la contamination des sols qui pèsent de tout son poids sur la santé des populations, notamment ceux d’en bas ».
Pour sa part, Florian, un fonctionnaire d’une quarantaine d’année fustige le comportement de la SOVOG qui selon lui « ne fait pas son travail, car il est inadmissible que dans une petite ville comme la notre, la SOVOG soit incapable de maintenir la propreté ».
Les raisons de cette situation selon la SOVOG sont nombreuses à savoir : la saturation de la décharge d’ordures de Mindoubé, le mauvais état de la route qui mène à cette décharge, sans oublier l’absence de terrain pour la construction d’une nouvelle décharge d’ordures ménagères.
Selon les statistiques officielles, Libreville produit 400 tonnes d’ordures ménagères par jour. Le relief de la capitale gabonaise étant très accidenté, la pré-collecte des ordures ménagères est très difficile. Aucune ombre des camions de SOVOG n’est visible dans plusieurs quartiers sous intégrés. Et de nombreux riverains inciviques jettent des ordures dans les bassins versants.
