Un atelier sous-régional sur le plan d’urgence de lutte contre la pollution de mer par les hydrocarbures et d’autres substances nuisibles s’est ouvert mercredi à Libreville, capitale gabonaise.
Cet atelier a pour objectif de mettre en place un plan d’urgence de lutte contre les déversements accidentels des hydrocarbures et d’autres substances nuisibles en milieu marin.
« Le sujet qui nous réunit est particulièrement important pour la sous-région, compte tenu de ses réalités géographiques, économiques et sociales », a expliqué le ministre gabonais du Développement durable, Luc Oyabi.
En effet, avec une façade maritime de plus de 800 kilomètres, une importante activité halieutique et un potentiel touristique avéré, le Gabon, dont l’industrie pétrolière est parmi les plus anciennes du continent, fait partie des pays les plus exposés aux marées noires.
« De multiples navires relativement dangereux par la nature de leurs cargaisons croisent chaque jour au large de nos côtes, lorsqu’ils n’accostent pas nos ports », a ajouté M. Oyabi.
Selon lui, la voie maritime, étant depuis longtemps la plus exploitée dans le cadre des échanges avec nos partenaires extérieurs, doit faire l’objet d’actions préventives ».
Il est donc impérieux de prévenir la survenue des sinistres écologiques, parce que les marées noires ignorent les frontières maritimes des Etats, a affirmé M. Oyabi.
A en croire M. Oyabi, la recherche de solutions aux questions relatives au déversement accidentel des hydrocarbures et d’autres substances nuisibles en mer est d’une importance capitale, car elle permet de consolider les acquis devant sans cesse être améliorés.
Les résultats de cet atelier devraient permettre aux participants de mieux connaître leur rôle en situation de crise et d’améliorer les cadres d’actions en matière de prévention et de lutte contre les déversements accidentels des hydrocarbures et autres substances nuisibles.