A la faveur de son audition à la Cour constitutionnelle, le 27 mars 2012, le ministre de l’Intérieur annoncé que la liste électorale biométrique sera publiée le 31 décembre 2012. Une enveloppe budgétaire de 20 milliards de FCA y est consacrée.
En présence du président de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo, du président de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) René Aboghé Ella, le ministre de l’Intérieur qui s’expliquait sur la mise en place de la technique de la biométrie dans le processus électoral a expliqué que la ligne budgétaire y relative était déjà dégagée.
20 milliards de francs CFA ont donc été inscrits dans le budget de l’Etat pour le financement de la biométrie tandis que l’entreprise qui doit exécuter cette tâche n’attend plus que la signature de la convention pour enclencher le processus. En conséquence, l’on devrait avoir d’ici le 31 décembre 2012 un fichier électoral réalisé sur la base des données personnelles à caractère biométrique.
L’affirmation de Jean-François Ndongou semble n’avoir cependant pas convaincu les responsables de la haute juridiction qui lui ont demandé de revenir dans deux semaines avec plus de détails sur cette question de la mise en application de la biométrie, et en compagnie de tous les autres membres du gouvernement concernés par la question.
«Nous souhaitons que tous ceux qui sont impliqué dans ce projet viennent nous dire qu’il n’y aura pas de blocage», a déclaré Mme Marie Madeleine Mborantsuo.
On note que «La biométrie est une technique globale visant à établir l’identité d’une personne en mesurant une de ses caractéristiques physiques. Il peut y avoir plusieurs types de caractéristiques physiques, les unes plus fiables que d’autres, mais toutes doivent être infalsifiables et uniques pour pouvoir être représentatives d’un et un seul individu».