Cette jeune société de production pétrolière annonce de très bons résultats 2011 et paraît bien partie pour réaliser une très bonne année 2012.
La junior compagnie vient de publier en 2011 un résultat de 165 millions d’euros renouant ainsi avec les profits après la perte de 2001. Ce retournement de situation s’explique par une forte hausse de 72% du chiffres d’affaires, propulsé à la fois par une hausse des volumes (+21 %) et un effet prix favorable (+41 %). L’excédent brut d’exploitation, qui permet de mesurer la capacité bénéficiaire du groupe, est en forte hausse à 273 millions, contre 130 millions un an auparavant.
Autant dire que la hausse actuelle du prix baril aura un effet très positif sur les comptes 2012. Surtout à un moment où les dirigeants de Maurel & Prom rappellent qu’ils vont intensifier leurs efforts de mise en valeur de leur actifs, avec une montée en puissance de la production au Gabon et en Colombie,un accroissement des réserves de gaz en Tanzanie et toujours la recherche de nouvelles opportunités de croissance externe.
Pour y parvenir, le groupe compte investir 125 millions de dollars en exploration et 269 millions en développement. «Ces montant seront autofinancés, principalement par le cash flow issu de la production au Gabon qui devrait être supérieur à 250 millions de dollars en 2012», estiment des dirigeants de Maurel & Prom.
Cet effort n’empêchera pas le groupe de distribuer un dividende de 40 centimes par action qui porte le rendement net à un peu plus de 3 %, ce qui est tout à fait appréciable.
Le sentiment des experts du Figaro Bourse: A 13,15 euros, le titre est très raisonnablement valorisé. Il se paie moins de 13 fois les profits attendus pour 2012 en sachant que ceux-ci ont de fortes chances d’être révisés à hausse en raison des bonnes perspectives d’exploitation du groupe et de la très bonne tenue du prix du baril. Un retour sur les 15 euros atteints en novembre 2011 paraît tout à fait envisageable.
Horizon d’investissement: moyen terme.
Profil d’investisseurs: actifs mais non spéculatifs.