Le principal animateur du séminaire de formation sur la lutte anti-blanchiment des capitaux et financement du terrorisme organisé par l’Agence Nationale d’Investigation Financière(ANIF), en collaboration avec le Centre de formation de la profession bancaire (CFPB) de France, Le Bideau Jean Michel (expert consultant), a déclaré ce lundi que « le blanchiment des capitaux n’est pas un problème local » d’autant plus qu’il a besoin de s’internationaliser pour brouiller les pistes des enquêteurs.
Répondant aux questions de la presse au sortir de la première phase des travaux, l’expert consultant a souligné que, « la formation se compose de cinq grands modules, le premier s’intitule ‘’la réglementation au niveau international’’ comme vous le savez, le blanchiment n’est pas un problème local. C’est un problème qui est apparu au niveau mondial dans les années 90. Cette première journée porte donc sur cet environnement à la fois international et européen qui d’ailleurs est assez proche du système utilisé en Afrique ».
C’est fort de cela qu’il a ajouté que le cas du Gabon sera abordé ce mardi dans le cadre de la CEMAC.
« Le cas du Gabon sera également abordé les jours suivant lors des méthodes d’analyses qui constitueront la base des travaux avenir », a-t-il ajouté.
La journée de mardi portera sur le second module lié à « l’environnement bancaire », et l’ensemble des assujettis de la lutte contre le blanchiment.