La fête de pacques qui est un grand moment de réjouissances pour de nombreuses communautés religieuses du monde et symbolisant l’événement le plus important de l’histoire chrétienne commémorant la résurrection de Jésus-Christ, a été célébrée ce dimanche dans toutes les paroisses sous divers thèmes.
Cette célébration a été précédée par la fête des rameaux qui symbolise l’entrée de Jésus Christ en Jérusalem.
C’est pour se rappeler de l’importance du calvaire que les chrétiens ont pris d’assaut les églises ce matin pour se souvenir s’il en était encore besoin du sacrifice de Jésus Christ qui est mort à la croix pour nos péchés.
Chaque congrégation religieuse en fonction de sa doctrine a célébré la pacques. C’est le cas à l’église « Pierre de Faites Tabernacle » de Nzeng-Ayong dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville où le pasteur de cette assemblée locale, Guy Calvin Lébama, a centré son message sur : « C’est le levé du soleil ».
Comme écriture, il s’est appuyé sur Apocalypse 1 à partir du verset 17 et Marc 16 V 1 ainsi que Romains 8 verset 11.
« Sur le calvaire, le Seigneur Jésus Christ a ouvert les portes des cellules et mis en liberté tous les captifs. Le temps de dire des mensonges est terminé ; vous pouvez être honnête, juste et droit et Satan ne peut rien n’y faire contre cela », a déclaré l’Apôtre Lébama sur le sens du calvaire.
Dans sa prédication, l’homme de Dieu a démontré que les éphésiens 4-11 sont aujourd’hui les instruments du Seigneur Jésus-Christ pour annoncer la bonne nouvelles aux peuples du monde.
Sur cet enseignement, il a expliqué que Jésus qui est mort à la croix, vit aujourd’hui en eux et que, de ce fait, chaque pasteur issu de la colonne de feu est Christ dans le temps de son ministère apportant à la Semence Parole enfuie dans le cœur des croyants le réveil si non l’éclosion de la Parole.
Dans les églises de réveilles par exemple, ce moment est l’occasion de positionner les fidèles afin de les apprêter à vivre le retour de Jésus-Christ.
Chez les croyants catholiques, cette fête qui marque également la fin du Carême, célèbre surtout la miraculeuse résurrection du Christ, trois jours après sa mort. Elle est aussi souvent choisie pour célébrer les baptêmes et rappelle surtout l’époque glorieuse où Jésus de Nazareth est entré dans la ville de Jérusalem afin de rendre honneur à son peuple, quelques jours avant sa crucifixion.
C’est aussi l’occasion après la liturgie de se retrouver en famille pour déguster un bon repas. L’agneau pascal, souvent cuisiné sous la forme d’un gigot, trône généralement au centre de la table. Cette viande est sacrée en période de Pâques car elle rappelle le sacrifice de l’agneau d’Abraham pour démontrer sa soumission à Dieu, énoncé dans la bible.
Celle-ci sera suivie demain par le lundi pascale, un jour décrété férié, chômé, payé et récupérable sur l’ensemble du territoire national.