La capitale gabonaise, Libreville, abrite la 4ème réunion du Comité de Pilotage du Réseau des parlementaires de l’Afrique Centrale (REPAC), selon un communiqué officiel disponible ce mercredi à Libreville.
Selon le communiqué, les députés de six pays membres la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) planchent sur l’analyse du rapport d’activités 2011 de l’unité de coordination du projet, le programme d’action 2012 et la feuille de route pour la mise en place effective du REPAC.
Dans son mot d’ouverture, le secrétaire général de la CEEAC, M. Nassour Guelengdouksia Ouaidou a rappelé les pages glorieuses de l’histoire de la communauté.
« Nous sommes déjà dans la phase de l’intégration et votre réseau est constitué des représentants de ceux qui élisent les dirigeants », a-t-il déclaré, ajoutant que la CEEAC, c’est plus de 30 ans d’histoire allant du sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) à celui de l’Union Africaine (UA) en passant par la création des communautés économiques régionales », a déclaré M. Nassour.
Il a rappelé qu’il revient aux parlementaires de mettre en place des lois devant régir les échanges commerciaux, les migrations et les relations interpersonnelles au sein de l’espace communautaire.
« Notre communauté a une histoire » a-t-il martelé, rappelant le rôle joué par les Tchadiens dans la construction du chemin de fer Congo-Océan reliant Pointe-Noire à Brazzaville au Congo et les infrastructures laissées par l’Agence Transéquatoriale des communications (ATEC) en Afrique équatoriale française (AEF).
« Tout cela n’était que le début des chantiers futurs que les colons nous ont légués, il est temps que nous relevions nous-mêmes les défis des routes, des interconnexions électriques, afin que nous arrivions à une véritable intégration régionale tant souhaitées par nos chefs d’Etat », a souligné le numéro 1 de la CEEAC.
Le REPAC a été créée par la Décision de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Afrique Centrale tenue à Malabo, Guinée Equatoriale le 17 juin 2002.
Il regroupe 50 parlementaires à raison de cinq par Etat membre de la CEEAC. Il prépare la naissance du parlement de la CEEAC. Ses compétences sont consultatives et non décisionnelles sur toutes les matières qui relèvent de l’intégration régionale en Afrique Centrale. Le REPAC est géré sous forme d’un projet intégré au cabinet du secrétaire général de la CEEAC et qui s’emploie activement à réunir les conditions nécessaires pour que la session inaugurale se tienne.