Des hommes d’affaires asiatiques se déplaçant à bord de leur véhicule, rapporte le quotidien « L’Union », ont été pris à partie par 4 bandits ayant opéré à bord d’un taxi.
Selon des témoins, les malfrats étaient armés de fusils d’assaut et auraient tiré trois coups de feu en l’air, avant de s’attaquer à leurs cibles.
Ils auraient dépossédé ces derniers d’un sac contenant une importante somme d’argent et des documents importants.
Après avoir commis leur forfait, les quatre gangsters ont pris la poudre d’escampette à bord de leur véhicule de mission funambulesque. La Police Judiciaire (PJ) s’est aussitôt lancée sur leurs traces. Un hold up qui met en exergue la recrudescence de l’insécurité à Libreville et ses environs.
Rappelons qu’à peine rentré d’une longue mission à l’extérieur, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba a réuni, le mardi 10 avril dernier à son cabinet de travail, à Libreville, l’ensemble des responsables administratives et politiques commises à la Sécurité du territoire national et a tape du poing sur la table face au phénomène grandissant de l’insécurité et du grand banditisme.
Autour du Chef de l’Etat, il y avait, outre le Chef du Gouvernement gabonais, Raymond Ndong Sima, les Ministres de la Justice, Gardes des Sceaux, de la Défense Nationale, de l’Intérieur, de la Communication, le Chef d’Etat-major général des Armées, les Commandants en chef de la Gendarmerie Nationale, de la Police Nationale et de la Garde Républicaine, et le Procureur de la République.
Face donc à l’insécurité grandissante et des crimes rituels en série, le Chef de l’Etat gabonais a enjoint ses collaborateurs à une intensification de la lutte sans merci contre les hors la loi.
Il a dit que « Trop c’est trop » et que les différents responsables commis à cette mission devraient prendre leurs responsabilités.
Ali Bongo Ondimba entend sévir avec la dernière énergie pour redonner espoir à ses compatriotes. Pour y arriver, il a sermonné la Justice afin que justice soit rendue sur toute la ligne, en tenant compte de la gravité de la situation.
L’occasion faisant le larron, le N°1 Gabonais s’est indigné des différents crimes rituels perpétués à travers le territoire national et dont les enquêtes peinent souvent à aboutir.