C’est devant l’Assemblée nationale que le Premier ministre gabonais Raymond Ndong Sima a mis en doute, jeudi dernier, le le renouvellement de la concession d’eau et d’électricité à la SEEG, Société d’énergie et d’eau du Gabon, filiale du groupe français Veolia.
«En ce qui concerne la SEEG, j’ai posé le problème clairement: personne n’est satisfait de la prestation. Nous avons le choix entre deux choses: ou bien, on rediscute le cahier des charges et on continue, on relance un processus de concession (…) ou, deuxième solution, on considère qu’on n’est pas intéressés par ça et on vient à un autre mode de gestion. Ce sont les deux choix» a-t-il déclaré, ajoutant que «le plus important, c’est qu’on soulève clairement le problème et qu’on l’aborde calmement sans passion parce qu’il se peut que les solutions ne soient pas aussi évidentes qu’elles paraissent».
La SEEG fait l’objet de nombreuses critiques à Libreville comme à Port Gentil, du fait de délestages fréquents. Le groupe Veolia, qui en possède 51%, l’Etat gabonais n’aurait pas respecté ses engagements en termes d’investissements, ce que conteste naturellement le palais du bord de mer.