La réunion sur l’évaluation du système fiscal du Gabon, le ministre de l’Economie, Luc Oyoubi, a indiqué, vendredi dernier, que le système fiscal semblait répondre de moins en moins aux exigences de la Banque mondiale, des Impôts, des Douanes, du patronat gabonais, de la Chambre de commerce et des opérateurs économiques, de s’interroger sur la pertinence et l’efficacité des indications fiscales actuelles. Notamment celles mises en place pour attirer les investissements directs étrangers et promouvoir les petites et moyennes entreprises locales.
Examen qui doit aussi porter sur l’évaluation de l’organisation de l’administration fiscale et douanière au Gabon, l’inventaire des prélèvements légaux et illégaux, ainsi que leur impact sur la compétitivité des entreprises hors pétrole.
Pour Luc Oyoubi, toute proposition qui ira dans le sens d’une amélioration du système fiscal doit être encouragée. Dans l’optique de la modernisation du système fiscal, a expliqué Joel Ogouma, directeur général des Impôts, il s’agit de trouver le juste équilibre entre la fonction budgétaire et la fonction économique et sociale de l’impôt. Toute les pistes, a-t-il insisté, pourront être explorée pour alléger le poids des prélèvements obligatoires et rendre attractif le cadre fiscales de l’Etat et, donc, pérenniser la mobilisation des ses ressources propres.
Selon Jean Baptiste Bikalou, président de la Chambre de commerce, il n’y a pas de fiscalité adptée à l’investissement. A partir du moment ou a-t-il dit, « nous engageons un programme Gabon émergent, nous de vons avoir une fiscalité qui accompagne l’investissement. Tout investissement nécessitant des rapports importants, le cadre fiscal est tout ce qui a toujours aidé tous les pays à se développer ».
Henry Claude Oyima, président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), a estimé pour sa part qu’il est important de créer un cadre fiscal qui attirerait les investisseurs étrangers, et de placer les Gabonais au cœur du développement, en les incitant à investire. Car, ce cadre qui a été fait. « Nous allons travailler et nous apporterons notre contribution, afin d’avoir un produit qui puisse mieux répondre aux attentes de investisseurs, tant étrangers que gabonais », a-t-il précisé.
Selon un entrepreneur gabonais, « L’accroissement des entreprises locales passe par une protection de ses entreprises par l’Etat. »
