Un atelier de formation initiale des juristes stagiaires s’est ouvert ce lundi dans la capitale gabonaise (Libreville), dans le cadre du projet « Renforcement des capacités pour le respect et la promotion des droits des communautés forestières initié par l’ONG Brainforest.
Cette formation vise entre autres objectif, de former de jeunes juristes sur des questions de droit de l’environnement puis par après les placer en milieu rural afin qu’ils puissent travailler avec tous les acteurs dans ce qui concerne la promotion du droit de l’environnement et celui des communautés locales.
Une quinzaine d’étudiants Juristes recrutés sur la base d’un appel à candidature prennent part à cette formation sur diverses thématiques du projet : « droit de l’environnement et de la gestion des ressources naturelles », « tenure foncière », « droits de l’homme et des peuples autochtones », « gestion participative des ressources naturelles », et « plaidoyer et lobbying ».
Cette formation s’étendra sur trois (3) ans.
Selon l’initiateur de ce projet, Rodrigue Abounou : à la « fin de ce projet, seul quatre sur la quinzaine d’étudiants seront retenus et continueront à travailler avec nous, pendant toute la durée de ce projet ».
Aussi, le fait d’avoir un appui juridique de proximité vient résoudre trois problèmes à savoir : « le fonctionnement de l’ONG en milieu rural via des antennes locales. Le second point est la connaissance et l’utilisation des droits pour vulgariser le droit de l’environnement et des ressources naturelles tandis que le troisième point consiste à accompagner les acteurs dans l’utilisation du droit de l’environnement », a expliqué Rodrigue Abounou, conférencier.
Pour sa part, Djinang Martial Directeur du droit de l’environnement a déclaré qu’ « il n’y a pas beaucoup de juristes spécialisés sur les questions de l’environnement et c’est ainsi, que le programme a initié de former les jeunes à qui, il sera demandé d’aller au près de ces populations et servir en même temps de relais. C’est là, le bien fondé de ce projet, c’est-à-dire, voir le niveau de participation de chaque acteur dans la gestion de l’environnement ».
De façon concrète, les régions du Woleu Ntem, de l’Ogooué Ivindo et de la Ngounié en passant par Libreville sont actuellement les premières concernées par cette phase du projet.
Précisons que ce projet est mis en œuvre par Rainforest Fundation UK (RFUK) et l’ONG gabonaise Brainforest.