Les étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville ne baissent pas les bras. De nouveaux heurts ont eu lieu mercredi à Libreville, opposant les étudiants aux éléments de la gendarmerie, a-t-on constaté.
La tension ne fait que montée à l’UOB, où les étudiants n’entendent pas lâcher leur mouvement de grève et promettent de nouvelles manifestations.
Le porte-parole des étudiants, Firmin Ollo Obiang, a réclamé le départ des éléments de la gendarmerie dans l’enceinte du campus universitaire, dans le souci de rétablir le calme à l’UOB.
Les étudiants ont été brutalement dispersés lors d’une concertation estudiantine, par les tirs de gaz lacrymogènes des gendarmes postés à proximité de la maison des étudiants.
Tout le long de la route, les grévistes ont placé les barricades dans certains carrefours stratégiques de Libreville, où ils ont brûlé les bacs à ordures, créant ainsi un embouteillage monstre des voitures.
Parmi les quatre points de revendications, y compris la réouverture de la maison des étudiants, l’harmonisation du système Licence-Master-Doctorat (LMD), la réouverture du concours d’entrée à l’école normale supérieure, l’annulation du critère d’âge, seul le second a été entièrement satisfait. Firmin Ollo Obiang en appelle rien qu’à l’arbitrage du chef de l’Etat.
« Malgré la légitimité de nos revendications, les autorités gouvernementales autant que rectorales se complaisent dans les manoeuvres dilatoires », a-t-il indiqué.
Pour mieux se faire entendre, les étudiants prévoient d’organiser jeudi une marche en direction du siège de l’Agence nationale des bourses.