Dans un communiqué publié ce vendredi 20 avril dans le quotidien L’union, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’est expliquée sur les délestages intempestifs à Libreville. Toutefois, l’entreprise n’apporte aucun élément nouveau sur ce qu’avait déjà annoncé le ministère du Pétrole, de l’Énergie, des Mines et des Ressources Hydrauliques, dans sa communication datée du 18 avril.
La SEEG indique que «suite à l’accident survenu le 16 avril à 17 heures sur le tronçon Port-Gentil-Libreville du pipeline alimentant en gaz les centrales électriques d’Owendo, la fourniture en gaz au poste de livraison de Libreville a été totalement interrompue. Cet accident à pour conséquence la diminution de 25% des capacités de production de Libreville».
«L’ensemble des autres moyens disponibles ne permettant pas de couvrir toute la demande, un planning de délestages tournants sera opéré, en vue de permettre à l’ensemble de la clientèle de disposer d’une part d’énergie lui permettant de satisfaire ses besoins. Depuis le 19 avril, la SEEG communique chaque jour le programme des délestages mis en œuvre, tandis que nos agents, mobilisés à cet effet, font le maximum pour limiter la durée et l’étendue de la gêne causée», poursuit le texte.
En effet, sur les antennes de Gabon Télévision, des bandes défilantes annoncent le programme des délestages. Dommage cependant que ces communiqués ne soient pas étendus à d’autres supports comme la presse écrite, pour informer le public le plus largement possible. Car, l’électricité est coupée dans certains ménages, au moment où, justement, ces communiqués défilent à la télévision.
En attendant le rétablissement de la fourniture de gaz qui permettra de récupérer la totalité de la capacité de production d’énergie, conclut le communiqué, «chacun peut également contribuer à atténuer ces difficultés en limitant sa consommation au strict nécessaire par des petits gestes d’économie (réduire la climatisation dans les pièces occupées, éviter de mettre en marche les appareils durant les heures de pointe, etc.)».
Par ailleurs, la SEEG n’indique nullement à quel moment la situation reviendra à la normale, alors que le ministère du Pétrole, dans sa communication, avait affirmé que les délestages prendront fin le 21 avril prochain. Simple omission ou faut-il y voir une anguille sous la roche ? Rendez-vous est pris pour la date indiquée.