De nombreux médecins chercheurs gabonais aux côtés des autres acteurs engagés dans la lutte contre le paludisme se sont rassemblés ce mercredi autour des activités liées à la journée mondiale de lutte contre le paludisme, célébrée cette année sous le thème : « Maintenir des progrès : sauver des vies », en vue de se mobiliser contre cette maladie qui touche près de 3.000.000 de personnes par an à travers le monde.
Organisée par la Direction Générale du Programme Nationale de Lutte Contre le Paludisme (PNLP), cette journée portait sur la présentation des différents aspects favorisant une lutte efficiente contre le paludisme au Gabon.
Entre autres points évoqués, la place du PNLP dans la lutte contre le paludisme, la place de l’assainissement dans la lutte contre le paludisme ; la place du paracétamol dans la prise en charge du paludisme ; comment lutter contre le paludisme avec les plantes médicinales en prévention et en curatif ; et bien d’autres aspects sociologiques et psychologiques aussi abordés par des spécialistes.
Le point lié à la vaccination sur le paludisme à base d’un vaccin approprié, a constitué la base de ces présentations.
A cet effet, le Dr José Fernandez en service à l’Unité de Recherche Médicale (URM) de l’hôpital Albert Schweitzer de Lambaréné qui participe conjointement avec onze (11) autres laboratoires étrangers à la mise en service de ce vaccin, reste confiant et pense qu’il pourrait être effectif à l’orée 2015.
Au terme de toutes ces présentations, il en ressort que des avancées significatives sur l’efficacité de la lutte contre le paludisme au Gabon sont certaines mais le renforcement par le moyen de la sensibilisation et de l’éducation des populations.
Le paludisme constitue de ce fait, la première cause d’hospitalisation au Gabon. Entre 40% et 50% de fièvres diagnostiqués dans les structures sanitaires du pays sont d’origine palustre.
Selon l’OMS, le paludisme touche près de 3 millions de personnes par an et un 1 million décèdent chaque année de cette même maladie dont les enfants âgés de 0 à 5 ans et les femmes enceintes constituent les premières victimes.