La tenue, ce vendredi du Conseil d’Administration du Conseil Gabonais des Chargeur (CGC), a été l’occasion pour la Direction générale de présenter aux administrateurs les difficultés et la nouvelle vision managériale qu’elle entend apporter pour redynamiser l’activité des échanges maritimes internationaux.
D’emblée la nouvelle Directrice générale, Liliane Nadège Ngari a fait le résumé de l’état des lieux « chaotique » dans laquelle cette dernière a pris la gestion du CGC d’une part et de la vision managériale qu’elle entend insuffler à ce secteur économique d’autre part.
Selon la patronne du CGC, les difficultés se traduisent : par l’indiscipline manifeste dont faisait preuve une partie du personnel (absentéisme, refus de se conformer aux textes réglementaires, médisance) et par des abus en matière de recrutement et de gestion des carrières des personnels caractérisés par des effectifs pléthoriques et une situation financière délicate.
« Nous reprenons une structure qui a connu des problèmes aux niveaux ressources humaines, financiers et techniques. C’est un défi pour la nouvelle direction générale de les résorber en apportant des pistes de solutions », s’est engagée, Liliane Nadège Ngari.
Afin de palier à tous ces maux qui minent le fonctionnement du CGC, l’actuelle direction générale a élaboré un Plan d’Orientation Stratégique sur la période 2012-2016 devant aboutir à la réalisation de projets majeurs.
Les pistes de solutions se résument : à la révision des textes organiques et réglementaires, la mise en place d’un système de gestion rationnelle des personnels, la diversification des activités et des ressources financières et la mise en place des mécanismes d’assistance aux chargeurs.
Pour le Président du Conseil d’Administration, Luccherie Gahila, cette réunion, la première du genre depuis la prise de fonction de l’actuelle direction générale en 2011, vient à point nommer lever toutes les équivoques qui subsistaient autour du CGC.
Le Conseil Gabonais des Chargeurs a pour est mission de : négocier, avec les armateurs et les conférences maritimes, en vue d’une régularisation des taux de fret applicables au Gabon , de veiller à l’application effective des taux de fret homologués, de mettre en œuvre des mesures et mécanismes de réglementation du trafic et de rationalisation de la desserte maritime, mener toutes actions ou études en vue de l’harmonisation et de la simplification des formalités administratives et juridiques en matière de transfert en plus d’encadrer le trafic maritime commercial par la gestion et le contrôle des droits de trafic relatifs à toutes les cargaisons maritimes générés par le commerce extérieur du Gabon et enfin veiller à la répartition des cargaisons.