Un prédateur sexuel, Prince Bounounou (18 ans), repris de justice, libéré le 18 avril dernier pour viol après avoir purgé une peine de près d’un an, s’en est pris, deux jours seulement après sa relaxation, à une jeune policière, a-t-on appris auprès des éléments de la police judiciaire de Libreville.
Le 20 avril dernier, la plaignante x (policière), portait plainte à des fins qualifiables d’agression et de tentative de viol contre le dénommé Prince Bounounou.
Selon la même source, la dame à son domicile aurait reçu la visite de son agresseur qui aurait demandé de l’eau à boire avant de profiter de sa force athlétique et de l’effet de surprise pour imposer des attouchements sexuels à sa victime sous la menace d’une bouteille.
Après plusieurs démêlés, la jeune fille aurait réussi à dissuadé son bourreau qu’elle était en période de menstrues donc incapable à l’instant même de satisfaire les besoins libidinaux de son agresseur. Un bon plan sorti du mouchoir qui a finalement marché au quart de tour.
Le prédateur sexuel aurait accepté d’arrêter le sale boulot qu’après avoir eu la promesse ferme de la jeune fille qui lui aurait fixé rendez-vous dans la soirée de la même journée.
Profitant du laps de temps qu’elle avait, elle a fait appel à la police (ses collègues) qui lui ont tendu un guet-apens. Le soir, il s’est fait facilement avoir comme un poisson dans une nasse au lieu du rendez-vous galant.
Selon les sources policières, le jeune violeur a déjà un lourd casier judiciaire et ne serait pas à son premier acte du genre. En aout 2011, il a été déféré à la prison centrale pour une affaire de viol.
Cette affaire pose une fois de plus la question de la prévention de la récidive au Gabon.