Le Porte-parole de La Présidence de la République, Alain Claude Bilie Bi Nze a animé hier une conférence de Presse axée sur l’éducation, l’insécurité, et le fonctionnement des Agences nationales. Face aux médias, M. Bilie Bi Nze a éclairé la lanterne des hommes de presse sur les efforts fournis par les pouvoirs publics pour faire front aux maux qui minent le monde de l’éducation et la sécurité des populations.
Eclairer les populations gabonaises sur leurs préoccupations du moment, tel était hier, le but à atteindre par le Porte-parole de la Présidence de République, Alain Claude Bilie Bi Nze. Parmi ses préoccupations, trois ont été principalement évoquées par l’orateur du jour face aux médias. Il s’agissait de celles liées au monde de l’éducation au sortir du premier Conseil du Cabinet présidé par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, puis à l’insécurité qui sévit ses derniers temps au Gabon avec la recrudescence des crimes rituels, et enfin le manque de performance décrié par les Gabonais des Agences nationales mis en place par le Gouvernement de la République. Pour ce est qui du secteur éducation englobant l’enseignement supérieur, technique et professionnel puis la recherche, le Porte-parole de la Présidence de la République a annoncé la mise en place d’un plan d’urgence (lire Communiqué final du Conseil de cabinet), afin de résoudre progressivement et de façon définitive les maux qui minent ce pan de la société gabonaise. Selon lui, le Président Ali Bongo Ondimba a, au sortir du Conseil de Cabinet consacré au secteur de l’éducation, dénoncé la prise en otage es enfants par certains esprits, sans les citer, hypothéquant l’avenir de ces enfants. Il a rappelé de ce fait, les efforts très importants déployés ces derniers temps par les pouvoirs publics pour donner à la jeunesse gabonaise des outils nécessaires à leur meilleure formation, qui vise désormais une formation en adéquation avec l’emploi. S’agissant des maux qui gangrènent et secouent à l’heure actuelle l’université Omar Bongo, M. Bilie Bi Nze n’a pas caché son amertume en dénonçant l’infiltration de certains égarés de la société dans cette enceinte, qui sèment le désordre en braquant les étudiants et de fois violant les apprenantes qui sont logés au sein du campus universitaire. Le Porte-parole de la présidence de la République a dénoncé et condamné fermement la recrudescence des crimes rituels et homicides volontaires en augmentation inquiétante au Gabon. ‘’Tous crimes constatés doit être élucidés et punis avec la dernière énergie’’, a-t-il déclaré, rejoignant et soutenant les dernières déclarations du Président de la République, Ali Bongo Ondimba et du Procureur de la République, Mme Ouwe. Enfin, dernier point évoqué au cours de ses échanges avec la presse, celui lié à la mise en place par le Gouvernement des Agences Nationales et dont les populations ne perçoivent pas au mieux leurs missions, et résultats induits du travail qu’elles abattent sur le terrain depuis leurs mis en place. Pour M. Bilie Bi Nze, la mise en place des Agences nationales répondent au souci du Chef de l’Etat et du Gouvernement d’avoir une meilleure lisibilité des réalisations qu’ils initient. Il s’agit, a-t-il soutenu, de rompre avec les mauvaises pratiques du passé qui ont fait reculer le pays. ‘’Le Gabon ayant pour ambition de devenir un pays émergent, il faut se donner tous moyens d’une gestion efficiente de ses ressources qui lui permette de s’accrocher au train de l’évolution au lieu de décrocher’’, a-t-il conclu.
Guillaume Choukou