Fraichement porté à la présidence du Bugada, le nouveau président, entend faire beaucoup de pédagogie.
Notamment auprès des médias publics et privés et autres structures économiques utilisant pour une raison ou pour une autre, les œuvres artistiques, en vue de la collecte des droits d’auteurs, l’essentiel à l’existence de ces créateurs des œuvres de l’Esprit.
« Nous allons organiser des rencontres avec toutes les personnes physiques et morales qui travaillent en utilisant les œuvres de l’esprit, qu’elles soient musicales, culturelles, et autres. Nous allons discuter avec ces structures pour que tout rentre désormais dans l’ordre. Non pas dans le but d’opposer un bras de fer avec ces dernières, mais pour tout simplement travailler en parfaite symbiose et en toute légalité », a expliqué Norbert Epandja.
Porté par les artistes à la tête du Bugada au sortir d’une assemblée générale extraordinaire du bureau directeur du syndicat national des artistes Gabonais, Norbert Epandja, entrevoit déjà un fonctionnement du Bugada, qui reposera dans un premier temps sur les cotisations et droits d’entrer qui seront versés par les artistes membres. Et pour cela il importe une adhésion massive des artistes, tout secteur confondu.
Outre les cotisations des membres, le nouveau président entend se battre, pour favoriser l’actualisation de ligne budgétaire allouée par l’Etat depuis 2006, pour le fonctionnement de cette structure, sachant que cet argent a souvent été utilisé à d’autres fins.
Il est à noter que l’arrivée de Norbert Epandja à la tête du Bugada, est le fruit d’une longue lutte en faveur de la légalisation et de la valorisation des droits d’auteurs au Gabon. Artiste et syndicaliste, Norbert Epandja fait partie des précurseurs de la création d’un bureau des droits d’auteurs au Gabon.
