Au regard de la recrudescence des crimes rituels au Gabon et après la montée au créneau du président Ali Bongo Ondimba, la commission « Justice et Paix » de l’archidiocèse de Libreville, se lève pour refuser cette pratique.
L’Église catholique du Gabon, à travers sa commission « Justice et Paix » de l’archidiocèse de Libreville abritera le 19 mai prochain, une conférence-débat pour dénoncer l’ampleur que prend le phénomène des crimes crapuleux et rituels dans nos murs.
Cette rencontre d’échange et de stigmatisation placée sous le thème «protégeons la vie en refusant les crimes rituels au Gabon» se tiendra à l’institution Immaculée conception de la capitale gabonaise.
Selon l’Association de lutte contre les crimes rituels au Gabon (ALCR), «On découvre entre 37 et 62 cas de telles pratiques. En 2011, l’ALCR a dénombré 62 cas de sacrifices humains dont 28 enfants, 20 femmes et 14 hommes. Ces chiffres restent cependant approximatifs, car l’association ne couvre pas tout le pays».
Ces initiatives fixées par l’Église catholique du Gabon, visent à «éduquer et sensibiliser la population sur le danger des sectes, loges, et pratiques traditionnelles occultes». Il s’agit pour la commission Justice et Paix, de soutenir les familles victimes de crimes rituels et de fournir un accueil aux personnes converties, ainsi que d’organiser des prières et des neuvaines.
«Nul n’a le droit de disposer ni de sa vie ni de celle d’autrui», ont déclaré, les évêques du Gabon en acceptant de lutter contre ce phénomène qui s’installe progressivement dans notre société.
