Au cours d’un point de presse mardi à Libreville, le président du Parti Social Démocrate (PSD) en lice aux dernières élections législatives partielles du 5 mai dernier, Pierre Claver Maganga Moussavou est monté au créneau pour dénoncer une nouvelle fois des cas de fraudes lors du scrutin à Mimongo, où le parti avait présenté un candidat en la personne de M. Moukambi Moukambi.

Tout en réfutant totalement les résultats sortis des urnes et confirmés par le Ministère Gabonais de l’Intérieur, le leader du PSD, Pierre Claver Maganga Moussavou, estime que son candidat aurait pu remporter le scrutin si le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), Senturel Ngoma Madoungou, n’avait pas usé « d’un trafic d’influence aux fins de convaincre l’opinion en complicité avec le préfet, le commandant de brigade et le président de la commission électorale ».

Selon M. Manganga Moussavou, les écarts très sérés des résultats publiés au sortir du vote en sont la parfaite illustration. Au décompte final, le candidat PDG, Senturel Ngoma Madoungou avait obtenu 681 voix, contre 581 voix pour le représentant du PSD et 51 voix pour celui de l’Union pour la nouvelle république (UPNR).

Ainsi, le leader du PSD, qui entend introduire un recours à l’annulation auprès de la Cour constitutionnelle, accuse le PDG d’avoir permis à certains électeurs de voter avec les actes d’état civil faux qui furent rejetés par les représentants de la Cour constitutionnelle et le Ministère de l’Intérieur.