La deuxième réunion du comité ad hoc des chefs d’Etat et de gouvernement chargé d’examiner les questions liées à la prochaine élection des membres de la Commission de l’Union africaine (UA) s’est achevée lundi à Cotonu quelques heures après l’ouverture sans permettre de réaliser un consensus nécessaire à la question.
Seulement environ trois heures après que le président en exercice de l’UA, chef de l’Etat béninois, Boni Yayi, a procédé à l’ouverture, les chefs d’Etat et de gouvernement ont commencé à se retirer, l’un après l’autre, de la salle de conférence, sans un communiqué final, ni point de presse.
Selon de sources diplomatiques sur place, aucune avancée sur l’élection du président, du vice-président et des membres de la Commission de l’UA prévue pour le prochain sommet de l’UA en juillet prochain à Lilongwé, Malawi, n’a été réalisée au cours de cette réunion, car le Gabon et l’Afrique du Sud maintenaient fermement leur candidature à la présidence de la commission de l’UA.
« Aucune rencontre des membres du comité n’est prévue avant la session ordinaire de Lilongwé de juillet prochain », a-t-on ajouté.
La réunion a réuni Jacob Zuma, président de l’Afrique du Sud, Ali Bongo Ondimba, président du Gabon, Alassane Ouattara, président de Côte d’Ivoire, Idriss Déby, président du Tchad, ainsi que les Premier ministres d’Ethiopie et d’Algérie, et le ministre des Affaires étrangères de l’Angola.
Lors de son allocution à l’ouverture de la réunion, Boni Yayi avait indiqué l’urgence pour le comité ad hoc de trouver de manière consensuelle les solutions pour sortir l’organisation continentale de la situation difficile.