– Lors des échanges vendredi dernier avec les journalistes de la presse nationale et internationale, le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Bilié-by-Nzé, a déclaré que la présente session criminelle qui se déroule au palais de Justice de Libreville sonne le glas à l’impunité.
La présidence de la République est résolument engagée dans une dynamique de communication visant à permettre aux médias de mieux relayer auprès des populations, la mise en œuvre de la politique de l’émergence. C’est le sens des échanges fructueux qui ont prévalu entre la porte-parole de la présidence de la République et les journalistes, lors de sa deuxième sortie officielle. Des échanges au cours desquels, plusieurs questions qui préoccupent les Gabonais ont été abordées notamment, les crimes rituels, la situation à l’université Omar Bongo et les dernières élections présidentielles en France. Dans un jeu de questions- réponses, le porte parole de la présidence de la République a donné plus de précisions, suite aux interrogations des journalistes. C’est ainsi que sur la question relative aux arrestations des présumés commanditaires des crimes rituels, Alain Claude Bilié-by-Nzé a réaffirmé la détermination qui anime actuellement le chef de l’Etat de combattre, cette pratique qui décrédibilise l’image du pays. Dans cette optique, il a indiqué que le début des sessions criminelles initiées par le président de la République sonne le glas à l’impunité. En conséquence, il a dit que le président de la République, dans sa volonté de consolider l’Etat de droit, souhaite que les présumés commanditaires soient entendus et punis conformément à la loi, s’ils les preuves de leur implication sont bien sûr avérées et prouvées. En ce qui concerne la préoccupation relative à la problématique du système LMD (Licence Master Doctorat) qui constitue une autre revendication majeure des étudiants, Alain Claude Bilié-By- Nzé a rassuré les journalistes sur la volonté des pouvoirs publics à trouver des solutions à ce problème. Il a indiqué qu’une réflexion globale est actuellement menée par le ministère de tutelle, afin de mettre en place une stratégie à long terme. Au sujet de la déclaration de l’ancien premier ministre Jean Eyéghé Ndong qui, appelle le pouvoir à la négociation et demande à l’ONU et l’UA de se pencher sur le cas du Gabon où l’élection présidentielle de 2009 aurait été truquée, le porte-parole de la présidence de la République a relevé le contenu paradoxal de ces propos. En effet, contrairement aux affirmations de l’ancien Premier ministre devenu opposant, Alain Claude Bilié-By-Nzé a estimé que le Gabon n’est pas dans une crise institutionnelle au regard, du bon fonctionnement du pays et de ses institutions. Pour lui, cela est d’autant plus avéré dans la mesure où, le secrétaire général de l’ONU, Ban ki Moon avait clairement reconnu la victoire d’Ali Bongo Ondimba et le bon déroulement du scrutin présidentiel anticipé de 2009, lors de son passage à Libreville. Toujours en termes de paradoxe, le porte-parole de la présidence de la République pense que l’ancien locataire du 2 décembre ne peut pas en même temps contester l’élection d’un président de la République et vouloir des négociations avec ce dernier. Fort de ces paradoxes, il lui suggère plutôt de demander une audience au chef de l’Etat, afin de le rencontrer en tant que citoyen gabonais.