Libreville, 15 mai (GABONEWS) – Jean Marie Obiang Nzé, enseignant de formation et malade interné depuis plusieurs années au centre de santé mentale de Mélen, pour causes de troubles mentaux, passe des moments difficiles et se dit tout simplement abandonné par sa famille et son administration, à en juger par la suspension de son salaire qui vient corser l’addition pour cet homme esseulé, contraint à une vie très précaire, qui interpelle sa hiérarchie pour qu’une solution à son égard soit rapidement trouvée.
Selon son témoignage, Jean Marie Obiang Nzé, de nationalité gabonaise, qui souffre des troubles mentaux depuis l’année deux mile six (2006), est actuellement interné au centre de santé mentale de Mélen, où il bénéficie d’une prise en charge médicale appropriée, mais sauf qu’il lui manque cruellement la présence et la chaleur de sa famille qui l’a tout simplement abandonné seul face à son destin.
Ce compatriote qui a servi l’Etat en qualité d’enseignant pendant plusieurs années avant la survenue de la maladie, interpelle vivement les autorités du ministère de l’Education nationale, pour que soit revu sa situation financière, sachant que son salaire est actuellement suspendu, du fait d’une absence prolongée.
Une situation qui complique davantage le vécu de cet homme visiblement affaibli par la maladie et la solitude qui ronge davantage ses pensées, tel qu’il nous l’a confié.
« Je suis abandonné par ma famille, je me retrouve tout seul, je n’ai pas de visites, hormis celles des personnes de bonnes volonté et des religieux. Depuis que je suis tombé malade, je sais désormais que je ne compte pas pour ma famille, il n’est donc pas utile de les interpeller. Mais je souhaite que mon administration pense à moi, je souffre », a signifié Jean Marie Obiang Nzé.
Actuellement âgé de cinquante (50) ans, Jean Marie Obiang Nzé, a servi tour à tour au CEN B, puis à l’école publique de Nzeng-Ayong 4.
Atteint de troubles mentaux en 2006, maladie qui a causé une paralysie secondaire de ses membres supérieurs et inférieurs du côté gauche, il vient de bénéficier d’un don de tricycle, offert par le service des Affaires Sociales, pour faciliter ses déplacements.
Mais avec les difficultés d’utiliser son bras et la jambe gauche, l’équation n’est pas tout à fait résolue pour cet homme.