Le principal du collège d’enseignement secondaire (CES) Edouard Ekogha Mengue d’Oyem, Jean-Pierre Ngui Allogho, a été mis sous mandat de dépôt le lundi 14 mai dernier par le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem pour détournement sur mineur et abus sexuel au sein de sont établissement secondaire.
Selon les informations recueillies auprès des parents de la victime, dont les identités restent anonymes par mesure de sécurité, il ressort que le principal sort avec la fille depuis plus de trois ans et la pauvre avait peur de le dire à ses parents par peur d’être exclue définitivement de l’établissement. Mais lassée d’être harcelée par son bourreau, la pauvre fille a fini par cracher le morceau en informant ses parents de ses mésaventures avec le responsable de son établissement, lesquels vont immédiatement saisir, à travers une plainte, les autorités policières du commissariat d’Oyem. ‘’ Il n’arrêtait plus d’harceler notre fille qui depuis de nombreux années ne voulait pas nous dire que le principal lui avait ôté sa puberté à l’âge de 13 ans. Et depuis, elle vivait avec ce cauchemar qui la taraudait’’ ont expliqué les parents. Selon les informations recueillies auprès des filles de l’établissement, le principal incarne une influence terrible et nul ne peut refuser à sa demande au sein de l’établissement qu’il dirige depuis plus de trois ans. ‘’Nous ne pouvons pas refuser quelques chose à notre principal, sinon c’est le renvoi pur et simple et sans procès. A cet effet, nous sommes obligées de lui céder ce qu’il veut sans résistance aucune par peur d’être renvoyée de l’établissement dans les heures qui suivent. Nous sommes nombreuses qui sommes passées dans son bureaux lui faire plaisir et sans défense’’ ont –elles précisé. A la tête de l’établissement depuis plus de quatre ans déjà, sieur Ngui Allogho incarnait la discipline et le respect dans l’établissement qu’il avait la charge. Aujourd’hui détenu à la prison centrale d’Oyem pour les faits qui lui sont reprochés, il devra répondre de ces actes très prochainement devant des hommes en robes noires et blanches du tribunal de Première instance d’Oyem.
