Port-Gentil(AGP)- Le procureur de la République près le Tribunal de 1ère instance de Port-Gentil, André Patrick Roponat, a démenti mardi, à Port-Gentil, la thèse du crime rituel concernant le décès de Mme Célestine Choukou.
M. Roponat, explique que les informations concernant le décès de Mme Célestine Choukou indiquent que ‘’cette dame, au sortir du motel où elle se retrouvait, n’était pas encore déclarée cliniquement morte. Et c’est ainsi qu’elle a été transportée du motel vers une unité de santé. Et c’est en cours de chemin que l’irréparable va se produire parce que lorsqu’elle est conduite au centre hospitalier régional de Tchenguè, le médecin qui l’a reçue n’a fait que constater le décès. Nous présumons qu’elle a rendu l’âme en cours de chemin’’. Le procureur (qui avait un empêchement) avait dépêché les gendarmes de la brigade Centre à l’hôpital de Tchenguè (…). Ils ont constaté que Mme Choukou ne vivait plus et ils ont fait les premières constatations avec le médecin : aucun organe de Mme Choukou n’avait été prélevé. Le corps a été mis à la morgue. Dans les heures qui ont suivi, le procureur de la République a ouvert immédiatement une enquête dont les résultats seront connus un jour. Pour l’instant, on retient que l’enquête est suffisamment avancée. Le procureur a reçu, par la suite, une plainte portée contre inconnu par la famille de la défunte représentée par M. Kosso. Et par la suite, le procureur de la République a, part la suite, demandé qu’une autopsie soit faite pour clarifier les causes du décès de Mme Célestine Choukou. L’autopsie a été pratiquée au centre hospitalier régional de Tchenguè en présence du parquet de la République représenté par Mme le Procureur de la République adjoint, des gendarmes et des membres de la famille. Les résultats de l’autopsie ne sont pas encore arrivés au Procureur, parce que le médecin, conformément au réquisitoire qui l’a saisi, doit procéder à des analyses et autres démarches avant de conclure. Nous en sommes là’’, a conclu le procureur.
