La rapporteuse spéciale des Nations Unies, Joy Ngozi Ezielo, en visite officielle de travail au Gabon, a indiqué samedi à Libreville que beaucoup d’efforts restent encore à faire de la part du gouvernement gabonais pour juguler le phénomène de traite des êtres humains sur le territoire national.

« Le Gabon a montré sa volonté de combattre le trafic des personnes, notamment avec des protocoles de prévention, de suppression et de répression de ce fléau », a déclaré Mme Joy Ngozi Ezielo.

Selon elle, cette volonté politique se traduise au niveau régional par l’adhésion à l’accord de coopération de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale sur la traite des êtres humains en général, des femmes et des enfants en particulier.

Néamoins, elle a dit avoir noté plusieurs dysfonctionnements, tant au niveau de la mise en oeuvre de programmes cohérents de sensibilisation au phénomène de collecte des données fiables.

A cela, la rapporteuse des Nations Unies a formulé un ensemble de recommandations, invitant le gouvernement gabonais à prendre des mesures efficaces et complètes pour lutter contre la traite des personnes, conforment aux dispositions du protocole de Palerme.

Dans cette logique, Joy Ngozi Ezielo a également recommandé au gouvernement de mettre en place un système exhaustif de collecte de données.

En outre, la rapporteuse des Nations Unies n’a pas manqué de mentionner la révision de l’actuel plan d’action, en indiquant clairement les objectifs, responsabilités et les indicateurs.