Quatre étudiants de l’Université Omar Bongo de Libreville (UOB) ont été arrêtés et un autre, blessé, après des heurts avec les forces de l’ordre jeudi 24 mai, a affirmé un représentant étudiant. Ces derniers réclament notamment le paiement de leurs bourses depuis janvier.
Les étudiants de l’Université Omar Bongo de Libreville (UOB), qui réclament notamment le paiement de leurs bourses depuis janvier, et les forces de l’ordre se sont affrontés jeudi 24 mai, dans la capitale gabonaise. Quatre étudiants ont été arrêtés et un autre, blessé, n’a pu être évacué en raison de la présence des forces de l’ordre qui encerclaient l’université, selon un représentant étudiant.
Les échauffourées ont eu lieu en milieu de journée à l’intérieur et à l’extérieur du campus atteignant même le Boulevard Triomphal, où se situent de nombreuses institutions (Assemblée nationale, Sénat, Mairie, ministères), ainsi que le quartier de Nkembo. Une grenade lacrymogène est notamment tombée dans une école primaire de ce quartier populaire à la sortie des classes. Paniqués, les enfants ont dû être évacués, mais « il n’y a pas eu de blessés » a dit à l’AFP, la directrice de l’école Malaïka.
Franceville également touchée
Libreville n’est pas la seule ville du pays à faire face à cette contestation étudiante. À Franceville, les étudiants de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) bloquent depuis lundi l’établissement pour contester l’exclusion de 74 d’entre eux ainsi que certaines notes. Selon le rectorat, seuls quatre étudiants non-inscrits seraient concernés et non 74. Des heurts ont éclaté mercredi, quand les forces de sécurité ont tenté de libérer l’entrée du campus.
Mardi, le ministre de l’Éducation, Séraphin Moundounga, a reçu 25 étudiants de l’UOB et des responsables de l’université appelant « les uns et les autres à privilégier la raison. Que la quiétude et la tranquillité puissent revenir au sein de l’UOB. »
(Avec AFP)