Le ministre de l’Intérieur, Jean-François Ndongou, a décliné hier le chronogramme de mise en œuvre de la biométrie, lors d’une audition à la Cour constitutionnelle impliquant deux autres membres du gouvernement et le président de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), René Aboghé Ella.
En vue de s’enquérir de l’avancement de l’introduction de la biométrie dans les prochaines élections locales à venir, Jean François Ndongou a été de nouveau interpelé hier à la cour constitutionnelle. Le président de la Haute juridiction, Marie-Madeleine Mborantsuo, a exprimé son inquiétude quant au retard observé dans le processus de mise en œuvre de la biométrie. A cet effet, elle a interpellé le ministre de l’Intérieur sur la nécessité d’accélérer le processus d’introduction des données biométriques dans le fichier électoral.
Plusieurs autres membres du gouvernement ont pris part à cette rencontre. Il s’agit du ministre de la Justice Ida Réténo Assonouet, du ministre du Budget, Christiane Rose Ossoucah Raponda, ainsi que le président de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), René Aboghé Ella. Ces personnalités concernées dans la mise en œuvre de la biométrie ont chacun pris acte des dispositions du ministère de l’Intérieur sur la mise en œuvre de la biométrie.
Le ministre de l’Intérieur Jean François Ndongou, après avoir justifié le retard du processus d’instauration de la biométrie à la Cour, a, par la suite, donné un calendrier relatif à la mise en application des données biométriques dans le système électoral. Le ministre a notamment relevé que l’enrôlement des citoyens gabonais interviendra dans la première quinzaine du mois de Septembre.
Enrôlement qui se déroulera dans les circonscriptions administratives de chaque province. A l’issue de cette phase, une liste électorale biométrique sera établie au plus tard au mois de Décembre. La remise du fichier définitif interviendra en février prochain. Mais tout cela ne pourra être fait sans la participation de la classe politique et de la société civile. Pour cela, il a dit inviter les acteurs politiques dans les tout prochains jours afin de discuter de l’instauration de la biométrie aux prochaines élections.