LIBREVILLE (AGP) – Le directeur général du ministère gabonais en charge de la pêche et de l’aquaculture, Guy- Anicet Rerambyath, a rencontré ce mardi à Libreville les représentants des communautés des pêcheurs, afin d’évoquer le problème de la hausse du prix du poisson.

La rencontre a eu pour objectif de trouver des stratégies afin de revoir à la baisse le prix du poisson qui a connu une hausse extrême passant du simple au double. Pour exemple, le kg de mulet est passé en trois ans, de 800 F Cfa à 2500 F Cfa le kg sur le marché.

« Depuis trois ans le prix du poisson est exorbitant, ce problème est lié à de nombreuses difficultés rencontrées par les pêcheurs sur le terrain. Il s’agit notamment des multitudes de maisons de pêches et de nombreuses taxes prélevées aux pêcheurs, sans oublier que l’activité de manière globale a pris un coup. C’est le pourquoi, nous allons faire certains ajustement sur le terrain, tout en apportant des mesures d’accompagnement, afin de réussir à harmoniser les prélèvements des taxes sur le terrain », a expliqué M. Rerambyath.

Selon M. Rerambyath, outre la fiscalité locale, la hausse des prix se justifie par la mise en place des parcs nationaux qui oblige les pêcheurs à pêcher plus loin et le prix du carburant également en hausse dans le pays.

Le Gabon compte plus de 60 points de débarquement, très dispersés sur 800 km de côte. Trois zones sont définies pour la pêche artisanale maritime (mer, lagunes et estuaires) et six zones pour la pêche industrielle.

En ce qui concerne la pêche artisanale maritime, la province de l’estuaire apparait comme la province la plus active du pays, du fait de la forte concentration des pêcheurs.