Deux jeunes hommes, Aimé Ndoutoume, 28 ans et son neveu Simon Owono Nguema, 24 ans, tous deux Gabonais vivant dans la commune voisine à la capitale Gabonaise (Ntoum) auraient séquestré, pendant quatre jours, leur voisin, Francis Ngoye, 30 ans, qu’ils auraient ensuite tué après lui avoir fait subir de nombreux sévices corporels.
Après leur crime, a expliqué la source, les deux individus ont mis le cadavre dans une brouette et son allés nuitamment le jeter dans un ravin, situé loin de leur habitation. Mais ils ont été surpris par un habitant, qui a ensuite alerté la brigade de gendarmerie de Ntoum.
Interpellés, Aimé Ndoutoume et Simon Owono Nguema ont déclaré avoir tué leur voisin parce qu’il aurait selon eux, commis un cambriolage dans leur domicile. ‘’Il a volé des appareils électroménagers, des appareils de musique et d’autres effets’’, ont-ils prétexté, indiquant que cette révélation leur avait été faite par un féticheur ‘’Nganga’’, Jean Baptiste Obiang Bekale, domicilié à Avéa, un quartier du troisième arrondissement de Libreville.
Selon les témoignages concordants, les deux jeunes hommes auraient frotté du piment écrasé dans les yeux et placé dans les yeux et placé sur la tête et ses épaules quatre bougies allumées. ‘’Ils l’ont gardé en captivité pendant quatre jours. Ils l’avaient ligoté des pieds à la tête et l’ont enfermé dans une pièce’’, a avancé un habitant du Carrefour Octra, précisant qu’Aimé Ndoutoume menaçait et repoussait violemment tous ceux qui voulaient intervenir.
Francis Ngoye aurait rendu l’âme, sous le regard indifférent de ses bourreaux. Après leur garde à vue, ceux-ci ont été présentés devant le procureur de la République, hier en fin de matinée. Après leur audition, les deux présumés meurtriers et le Nganga Jean Baptiste Bekalé ont été placés en détention préventive à la prison centrale de Libreville, en attendant leur jugement.
Le féticheur, a relevé la source, a été inculpé pour charlatanisme et pratique de sorcellerie. Il aurait par le passé, mis en cause un jeune élève dans une affaire de vol sans en fournir la moindre preuve. La prochaine fois, il devra longuement réfléchir avant de prononcer des accusations à la volée.
Source : L’Union