Le ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, a édifié hier, à son cabinet de travail, les acteurs politiques de la majorité et de l’opposition sur les avancées réalisées à ce jour dans la perspective de l’introduction de la biométrie dans le processus électoral gabonais.
Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, Jean François Ndongou, s’est entretenu hier avec l’ensemble des acteurs politiques nationaux, opposition et majorité confondues, au cours d’une rencontre à laquelle prenaient également part les représentants des administrations impliquées dans l’organisation des élections au Gabon.
Le but principal de la rencontre était d’arrêter de commun accord les modalités pratiques d’une réalisation consensuelle de l’opération d’introduction des données à caractère personnel dans le processus électoral du pays.
Les échanges entre le ministre de l’Intérieur et les membres de la classe politique se sont tenus à un moment où sont déjà levés des préalables essentiels au lancement de l’opération, tant sur le plan juridique, matériel que financier.
M. Jean-François Ndongou a donc pu annoncer à ses interlocuteurs qu’en prévision de la confection d’un nouveau fichier électoral, des commissions représentatives de toute la classe politique seront déployées sur toute l’étendue du territoire national et à tous les niveaux (province, département, district, commune).
Dans le même ordre d’idées, une commission de coordination nationale, présidée par le ministre de l’Intérieur, est créée et doit comprendre trois (3) représentants de l’opposition et trois de la majorité. Au total, il y aura 138 commissions : 137 commissions locales et une commission de coordination nationale.
Les représentants des partis politiques de l’opposition présents à la rencontre d’hier ont demandé à s’imprégner du contenu du cahier des charges afférent, rédigé par des techniciens gabonais et les experts français de Morfo Safran, soulignant qu’ils sont fondés à avoir la prétention de pouvoir y apporter des amendements éventuels visant à accroître le caractère consensuel de l’ensemble de l’opération de mise en œuvre de la biométrie.
Le ministre Jean François Ndongou a indiqué à ce sujet que c’est à l’ouverture des travaux au sein de la commission de coordination nationale que les uns et les autres vont s’imprégner du contenu du cahier des charges, précisant qu’à ce niveau, des réponses appropriées pourront être apportées aux préoccupations des commissaires.
Le ministre de l’Intérieur a een plus annoncé que les responsables de l’entreprise Gémalto, chargée de la réalisation technique de l’opération, auront très prochainement une rencontre avec l’ensemble de la classe politique nationale, qui pourra alors avoir tous les éclairages techniques souhaités au sujet de la confection de la liste électorale biométrique.