Après une suspension d’activités pédagogiques provoquée par un mouvement de grève des étudiants, les cours ont repris jeudi à l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) à Franceville, dans le sud-est du Gabon, a-t-on appris de sources de l’université.
Selon la source, des personnels administratifs et des enseignants se sont livrés à nouveau à leurs occupations ce jeudi.
La reprise de la sérénité à l’USTM est à l’issue d’un entretien accordé lundi dernier aux étudiants par le Premier ministre du Gabon, Raymond Ndong Sima.
Une semaine avant, les étudiants de l’USTM avaient érigé des baricades et brûlé des pneumatiques à l’entrée du campus, pour protester contre l’exclusion de quelques uns de leurs camarades qui n’ont pu payer leur inscription, et aussi contre le comportement abusif d’un enseignant qui a infligé plus de 700 notes nulles à une classe de première année.
La situation avait nécessité l’intervetion des forces de l’ordre pour démanteler des barricades érigées.
Au Gabon, on constate chaque année la tension vivace entre les étudiants et leur hiérarchie, pour des questions qui peuvent trouver des solutions avec un peu d’ouverture et de tolérance de part et d’autre.
A l’Université Omar Bongo de Libreville (UOB), la situation reste toujours tendue. Les étudiants conditionnent la reprise des cours, par la satisfaction de leur cahier de charge déposé chez le Premier ministre.
L’USTM a été crée en 1986 par le feu président Omar Bongo Ondimba, dans le souci de doter le Gabon de cadres formés localement en vue d’assurer le développement technique et industriel.