Libreville(AGP)- La société nationale des bois du Gabon (SNBG) a réalisé un résultat net de 9.747.922.074 Fcfa en 2011, contre 6.727.011.495 Fcfa en 2010, soit une augmentation de 45%, révèlent les conclusions du conseil d’administration de cette société tenu hier au Complexe industriel de transformation de bois d’Owendo.
La société nationale des bois du Gabon (SNBG) a tenu hier au complexe industriel d’Owendo son conseil d’administration, révélant que l’entreprise a réalisé un résultat net de 9.747.922.074 en 2001 contre 6.727.011.495 de Fcfa en 2010, soit une augmentation de 45%. Autant dire que le contexte actuel dans l’environnement du bois au Gabon n’a pas empêché la Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG) d’engranger des bénéfices au bout de l’exercice 2011. Les capitaux propres passent ainsi de 18 440 163 242 Fcfa à 27 864 105 316 Fcfa, ce qui défini un renforcement des fonds propres de plus de 51%.
Une santé financière que l’équipe conduite par Edmond Okemvelé, président du conseil d’administration, doit à sa détermination de poursuivre son processus d’évolution vers l’industrialisation, mais aussi à celle de l’amélioration des indicateurs de performance et la restructuration juridique et sociale. Une trajectoire, précisons-le, conforme aux décisions du précédent conseil d’administration. Ce qui avait amené naturellement le capital social à être porté de 4 milliards de Fcfa à 10 milliards Fcfa par incorporation de réserves.
Alors que le secteur forestier gabonais, dominé par la fin des exportations de grumes, prédisait une obscurcie des résultats dans l’industrie du bois au Gabon, ceux de la SNBG sont toujours en progression. La mutation n’a donc pas affecté profondément ses activités.
Ainsi, gagné par le souci d’accélérer les investissements du complexe industriel de transformation de bois en 2011, la SNBG avait fait appel à des sources de financements extérieurs après avoir supporté 80% de l’investissement sur fonds propres et cédé certains actifs qu’elle détenait, dont le caractère stratégique disparaissait de facto avec la fin des exportations de grumes.
Le complexe industriel de transformation de bois d’Owendo, dont les travaux de construction avaient débuté en juin 2010, aura vu le démarrage effectif des activités en cette année 2012. L’usine de tranchage est, en effet, opérationnelle depuis deux semaines, tandis que vont suivre très prochainement la mise en service de l’unité de sciage puis de l’une des deux lignes qui composent l’usine de déroulage, avant de voir intervenir en dernier la production de contreplaqués.
Des perspectives qui mettent en relief les compétences techniques des hommes qui composent la société, et qui devraient être immédiatement opérationnelles, de même que le passage de la convention collective du commerce à celle des industries, lesquels ont emmené l’entreprise à mettre en place un plan social pour liquider les droits des anciens agents. Ces agents seront appelés à réintégrer progressivement l’entreprise, en fonction des possibilités d’emplois.
Pour rappel, 450 emplois directs sont prévus à terme, avec également 850 emplois indirects. Ce couronnement attendu avait déjà permis à plusieurs dizaines de personnes de bénéficier d’un emploi pendant deux ans , période au cours de laquelle une dizaine d’entreprises a été appelée à intervenir en vue de l’aboutissement de ce projet qui, s’annonce prometteur, en terme économiques et de ressources humaines.
Pour sécuriser ses approvisionnements en amont, un dispositif a été mis en place, de même qu’une stratégie de placement de ses produits sur le marché international existe en aval. Il s’agit également, sur le plan commercial, de la signature de nombreux contrats dont les engagements des clients ont été confirmés.
Dans l’objectif d’assurer à terme les 2/3 de ses besoins, l’entreprise a mis en exploitation ses forêts sous aménagement durable, afin de commencer l’approvisionnement. Une démarche qui répondra assurément à la vision du Gabon industriel.