Le New-York Forum Africa, rencontre internationale dédiée au développement en Afrique, s’est ouvert à Libreville le vendredi 8 juin, en présence notamment du Président gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Ce grand rendez-vous rassemble selon ses organisateurs, 1.000 participants de 50 pays différents.
Un membre de la Société civile gabonaise très proche de l’Opposition, Marc Ona, qui voulait organiser un « contre-forum » dit « des indignés » au New-York Forum Africa, au Collège Bessieux à Libreville, a été interpellé le même vendredi dans la matinée par les Forces de l’ordre.
Voici in extenso, le Communiqué de presse du Ministère gabonais en charge de l’Intérieur :
« Ce Vendredi 8 Juin 2012, Monsieur Marc ONA a tenté d’organiser une manifestation non autorisée au Collège Bessieux.Face à ce cas patent de troubles à l’ordre public Monsieur Marc ONA a été interpellé par la police et s’en est pris violemment aux forces de l’ordre par des jets de pierre répétés, causant quelques blessures parmi les policiers.
Monsieur ONA contrairement aux rumeurs urgemment distillées est libre de tous ses mouvements.
Le Ministère de l’intérieur réitère que toute manifestation publique sur le territoire national, doit faire l’objet d’une demande expresse. Le Ministère a en effet la responsabilité de prendre les dispositions d’encadrement appropriées afin d’éviter les dérapages ou violences d’une part et de garantir la libre expression et la sécurité de tous les citoyens d’autre part.
L’intéressé n’a pas cru devoir se soumettre à cette obligation alors que nul n’est sensé ignorer la loi.
N’eut été la sérénité des forces de l’ordre qui l’ont laissé libre de ses mouvements, les choses auraient pu prendre une autre tournure.
L’intéressé a pu tenir sa manifestation sans représailles en l’absence de précision de la personne morale qui en prenait l’initiative.
Les forces de l’ordre tiennent à ce que cette précision de la structure qui organise la manifestation soit clarifiée.
Le Ministère de l’Intérieur assurera le respect de l’ordre public sans tomber dans le piège de la provocation ».