Les responsables de la sucrerie africaine (SUCAF) du Gabon, ont manifesté leur intérêt d’atteindre une production sucrière de 28.700 tonnes lors de la campagne de cette année, lancée à la fin du mois de mai dernier.
Pour y parvenir, ouvriers et saisonniers sont à pieds d’œuvre, sachant qu’ils ne disposent que de 135 jours pour récolter environ 5000 hectares de canne à sucre.
Cette campagne de récolte sucrière se déroule au moment où le sucre en morceaux se raréfie dans les petits commerces et autres grandes surfaces commerciales de Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué (sud-est), qui abrite le siège de la SUCAF. Une pénurie qui se répercute au niveau de la capitale Gabonaise, où le manque de sucre est actuellement signalée dans plusieurs commerces de Libreville.
Rappelons que la saison dernière, SUCAF a produit 26.422 tonnes de sucre alors que l’entreprise s’était fixé pour objectif de produire 26.600 tonnes, contre 26.850 tonnes en 2010 et 26 243 tonnes en 2009.
Créée en 1975 sous l’appellation de Société sucrière du Haut Ogooué (SOSUHO), l’entreprise est devenue SUCAF en 1999 après son rachat par le groupe BGI-Castel. L’entreprise compte 500 agents, employés à temps plein, et plus de 600 saisonniers.
SUCAF reste, après la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG), qui exploite le manganèse dans la localité de Moanda depuis plusieurs décennies, l’une des grandes pourvoyeuses d’emplois de la province du Haut Ogooué, dans le sud-est du Gabon.