Les Etats de l’Afrique centrale, confrontés à un éventail impressionnant de situations d’urgence, sont en train de réfléchir sur une stratégie commune de réduction des catastrophes, avec l’aide de la Communauté économique de l’Afrique centrale (CEEAC) et du Bureau des Nations unies de la coordination des affaires humanitaires pour l’Afrique de l’ouest et du centre (OCHA), a appris APA.
Une consultation régionale sur la préparation aux catastrophes naturelles dans la sous-région, la 2ème du genre après celle qui s’est déroulées à Yaoundé au Cameroun en avril 2011, s’est ouverte lundi à Libreville, à l’initiative de la CEEAC, avec la collaboration de l’Etat gabonais et d’OCHA.
«La région de l’Afrique centrale est le théâtre d’un éventail impressionnant de situations d’urgence », a déclaré le ministre gabonais délégué à l’intérieur, Aimé Nzoutsi Mouyama, à l’ouverture de cette deuxième consultation qui doit déboucher sur la validation d’une stratégie commune de réduction des risques de catastrophes et son extension à la problématique du changement climatique.
Parmi les multiples catatrophes, M. Nzoutsi Mouyama a cité l’explosion d’un dépôt de munitions à Mpila, au Congo-Brazzaville, l’éruption volcanique à Goma en République démocratique du Congo (RDC), la pollution par déversement et fuite des hydrocarbures, la radioactivité à Mounana, dans le sud-est du Gabon, les épidémies de fièvre hémorragique à virus Ebola et le Chikungunia.
La réunion de trois jours (11-13 juin) enregistre la participation des ministres en charge de la gestion des catastrophes dans les pays membre de la CEEAC, des experts des services de protection civile, des sociétés nationales de la Croix-Rouge et en gestion et réduction des risques de catastrophes ainsi que d’institutions en provenance des dix Etats membres de la CEEAC: Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée-Equatoriale, République centrafricaine (RCA), République démocratique du Congo (RDC), São Tomé et Principe, Tchad.