Les travaux de la première réunion du Groupe de travail des Organisations de la société civile de l’Afrique centrale sur les questions de migration-développement se sont ouverts mardi à Libreville. Cette rencontre entre dans le cadre du projet dénommé « Facilité Intra-ACP pour les migrations », conçu et mis en oeuvre par le Groupe des Etats ACP et l’Union européenne.
Ce projet, selon les organisateurs, vise à intégrer la variable migration dans les stratégies et politiques nationales et régionales de développement.
Pour la mise en œuvre du projet, la Communauté Economique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) a été désignée chef de file régional en Afrique Centrale ainsi, les pays et les régions peuvent tirer les meilleurs bénéficiaires des flux migratoires entrants ou sortants du pays. L’intégration régionale en Afrique Centrale est sujette à plusieurs défis, notamment, les questions d’intégration au commerce sous-régional, aux politiques nationales et aux infrastructures de transport.
Malheureusement, il est constaté que l’Afrique centrale ne dispose pas d’une Politique régionale en matière des migrations.
Chaque pays applique sa réglementation en matière des facilités accordées aux ressortissants des pays de la région, souvent en contradiction avec les décisions communautaires prises lors des Sommets des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC.
La réunion de Libreville doit jeter les bases d’un réseau des organisations de la société civile pertinentes, en matière de migration et développement en Afrique Centrale.