Entre fantasmes et réalité, enquête sur les salires et les avantages des ministres… et de quelques présidents. Acte trois, l’Afrique centrale.
Les chiffres sont parfois trompeurs. Quel est le point commun entre un ministre congolais émargeant à 7 600 euros par mois et son homologue camerounais déclarant 200 euros ? Comme souvent en la matière, le diable se cache dans les détails. En l’occurrence, ce sont les primes et autres indemnités fixées en catimini qui font la différence.
Et puis il y a les « à-côtés », confie un ancien ministre. La liste est longue : la caisse du cabinet dans laquelle on peut éventuellement puiser, les déplacements généreusement défrayés… Et pour les moins scrupuleux, il y a les commissions prélevées sur certains contrats publics.